Les réseaux sociaux ne répondent pas à des besoins, ils sont addictifs, prédateurs, et de ce fait (1) le monde attire le monde, (2) pour la plupart des gens, ne pas avoir 35 outils pour communiquer avec qui on veut communiquer est un avantage.

Vu que je parlais du protocole IRC, les serveurs observés, qui recensent probablement 90 % des utilisateur·ices au bas mot, ont gardé un tiers de leurs utilisateur·ices depuis l’arrivée du web, de l’iPhone, et de Facebook, Twitter, etc. Je pense que ça veut dire quelque chose : pour information, la plupart des salons actifs ont moins de 10 utilisateur·ices actif·ves.

Je n’ai pas les chiffres, mais la migration de Freenode (racheté par une entreprise de « private equity ») vers Libera Chat (fondé par les administrateur·ices de Freenode) s’est faite en quelques mois, avec un taux de rétention impressionnant.

Quant au fait que tu parles de sociologie, justement j’ai une licence de l’Université Lumière Lyon 2. Je ne te parle pas de mes propres goûts, je t’ai partagé mes arguments, et c’est un bon texte, même si je l’ai rédigé avec 5 heures de sommeil léger (parce que figure-toi que du coup, j’ai lu des textes comparables).

In fine je ne comprends vraiment pas pourquoi tout le monde veut critiquer mon texte en faisant semblant d’avoir des arguments. S’il ne vous plaît pas, fermez l’onglet et allez vous faire une tisane ?

En quoi est-il important d’avoir des centaines de milliers de personnes sur un serveur ou sur une plateforme ? Que le protocole ActivityPub permette d’agréger des Objets des Types Note (c-à-d. en l’état actuel du microblog, donc du roast) et Article (c-à-d. des analyses sérieuses), et que les Types d’Objets agrégés manquent généralement de diversité en relevant presque tous du microblog, est une chose.

Que l’on ait besoin d’être plusieurs centaines de milliers de personnes sur un serveur ou sur une fédération de serveurs pour passer un bon moment en est une autre, et honnêtement c’est un mensonge. Les membres de l’IETF, les développeur·euses du projet OpenBSD ne sont que quelques centaines et passent de très bons moments, mais iels ont aussi des ressources à se partager.

Wow, pourquoi les downvotes ? Comment voulez-vous que je critique la négativité omniprésente des journalistes titulaires à l’égard de l’internet si je ne vois pas passer des documents dignes des capacités rédactionnelles d’un élève de quatrième raciste ?

C’est un document intéressant, qui en tout cas, vu son contexte, ne peut pas être taxé de “ne pas contribuer à la conversation”. Je rappelle au demeurant que Bronner, sociologue normalien anti-lahirien et classiciste, membre de l’Académie des sciences et de l’Académie de médecine, a déjà contribué à ce tabloïde.

Je souligne à toutes fins utiles qu’il est facile de dégommer Mélenchon sur ses sorties tant les précédents ont contribué à le discréditer, y compris au sein de la gauche, et qu’il fallait bien être L’Express pour ne pas pouvoir l’attaquer, avec LFI, autrement que par insultes à demi voilées, en ne s’appuyant que sur l’affiche Hanouna et deux citations de Mitterrand, apparemment issues du même discours.

Donc tu ne comprends pas le principe des downvotes ? Ou tu penses vraiment que mon commentaire ne contribuerait pas à la conversation ?

Pourrais-tu développer s’il te plaît ?

Nicole est une vraie personne faisant des lives sur PeerTube, mais son spam, qui au demeurant représente une opportunité pour le fédiverse d’améliorer ses outils de modération, a pu être récupéré par toutes sortes d’entités pouvant se faire passer pour des personnes privées.

On sait par exemple que des agences gouvernementales se font passer pour des groupes de pirates (des “hacker groups”), la même chose est possible concernant le spam de Nicole.

D’accord, donc tu détermines que mon commentaire ne contribuerait pas à la conversation sans même l’avoir compris ?

Des false flags ?

Non, je me demandais simplement si tu avais compris ce qu’était une infrastructure de soin ou si tu n’aimais simplement pas la vibe générale de mon commentaire ?

Avant d’en parvenir à de telles conclusions, pourquoi ne pas me poser des questions ? Je ne mords pas et de toute façon, j’ai déjà mangé

D’accord, mais ça justifiait un downvote ?

J’ai commencé la rédaction d’un billet vener en oulipo (terminal de secours oblige) avant de me rendre compte que supprimer le prétexte “je te prends un smartphone pour que tu puisses me contacter en sortant du collège” offre au moins un espoir de résistance de la part des parents, et c’est une très bonne nouvelle.

Honnêtement, il n’y a rien à sauver dans Android, et donc dans iOS, Steve Jobs s’étant couché sans même se fendre d’un communiqué. LinMo est bien plus intéressant et je vois sans difficulté pourquoi le gouvernement (et les journalistes) n’en parleront jamais, bien que Borne soit polytechnicienne et donc difficilement assimilable à une idiote.

J’aurais eu tendance à dire que les actes de soin individuels au sein d’une infrastructure narcissique étaient structurellement insignifiants, quitte à gommer, à moitié par sexisme, le fait qu’un décret gouvernemental ou la promulgation d’une loi ne seraient pas des actes individuels. Partant, que l’on ne détruirait pas de l’infrastructure narcissique de manière optimale en s’y opposant frontalement mais en développant une infrastructure de soin concurrente – LinMo, donc.

Mais l’interdiction des smartphones au collège est une très bonne nouvelle car elle laisse au moins aux parents la possibilité de s’organiser, et peut-être même de soutenir un certain nombre de parents démissionnaires.

Quant à accompagner les usages, je suis persuadée que cette intervention minimale permettra aux parents de le faire par eux-mêmes. De mon point de vue et a priori c’est du très bon travail.